Duda sobre La Mano Negra

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Grek
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Duda sobre La Mano Negra

Mensaje por Grek » 19 Nov 2013, 03:48

Saludos compañeros y compañeras.

Me hallo leyendo el libro titulado "La Mano Negra" por Juan Madrid. Colección Historia Viva; edicones Temas de Hoy. Y me surge una duda con respecto a una imagen con la que topé hace un par de años. En el libro se relata que se condenó a la pena de muerte por garrote vil a ocho personas, una de ellas se vuelve loca y pasará el resto de su vida en un manicomio, las siete restantes son asesinadas por garrote vil en Jerez de la Frontera. Todo esto ocurre entre diciembre de 1882 con el asesinato de Bartolomé Gago Campos (también conocido como el Blanco de Benaocaz) y junio de 1884 cuando se ejecuta a "los siete de La Mano Negra" en el garrote vil. Sin embargo en la imagen que adjunto a continuación no se aprecian siete reos en la ilustración, si no 4 y además la fecha del periódico es de febrero de 1882 (diez meses antes de que se diera el asesinato que da pie al proceso que termina con la ejecución de la pena de muerte). ¿Se refiere este periódico de la época a otros sucesos anteriores también relacionados con La Mano Negra y con Jerez de la Frontera (Cádiz)?

Un saludo y gracias por anticipado.

Imagen
Proclamamos el derecho de los desheredados a apoderarse de toda la riqueza social; a tomar las casas e instalarse en ellas con arreglo a las necesidades de cada familia; a tomar los víveres acumulados y consumirlos, de suerte que conozcan la hartura tanto como conocen el hambre”.
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Plaza_Olmedo
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Re: Duda sobre La Mano Negra

Mensaje por Plaza_Olmedo » 19 Nov 2013, 09:17

Aunque no se ve muy bien, el periódico es de 1892.

Lo puedes ver aquí: http://collections.bm-lyon.fr/PER0012012

y acá las páginas en concreto:
Portada: http://collections.bm-lyon.fr/PER0012012/PAGE0_PDF
Noticias: http://collections.bm-lyon.fr/PER0012012/PAGE5_PDF

El texto de la noticia:
A la suite du mouvement anarchiste qui s'est produit à Xérès, il y a deux mois, de nombreuses condamnations ont été prononcées par la justice espagnole, et quatre des individus les plus compromis ont été condamnés à la peine de mort : Busiqui, Lamela, Lebrijano et Zarzuela.

Ils ont subi le supplice du garrot le 10 février. Les formalités d'usage qui procèdent en Espagne les exécutions capitales avaient commencé la veille, à 7 heures du matin, par la lecture de la sentence. Puis, on a mis les menottes aux condamnés qui, dans l'après-midi, ont pu recevoir leurs parents et leurs amis.

Le lendemain, à partir de 10 heures et demie, personne n'a plus été admis auprès des condamnés qui sont restés seuls avec les prêtres. A ce moment, une grande agitation se produit aux alentours de la prison. Des groupes se forment sur la place, sombres et silencieux. Les troupes viennent se masser autour de l'échafaud. Les gendarmes à cheval repoussent la foule qui grossit d'instant en instant et font la haie de la prison à l'échafaud.

Des chants religieux lentement psalmodiés s'élèvent. La porte de la prison s'ouvre, laissant d'abord le passage aux prêtres en surplis et aux moines. Ceux-ci ont la tète recouverte de la cagoule. Chacun tient en main un cierge fumeux. Une charrette traînée par des mulets vient se ranger devant la porte.

Les bourreaux de Madrid, de Séville et de Grenade pénétrent ensuite dans la prison. Le bourreau de Grenade se dirige vers les condamnés en leur disant : « Je suis l'exécuteur de la justice, pardonnez-moi! » Zarzuela répond qu'il ne pardonne à personne. Les exécuteurs veulent ensuite revêtir de la tunique des condamnés les quatre prisonniers qui leur résistent. Busiqui, Lamela et Lebrijano cèdent prosque aussitôt, mais Zarzuela se débat énergiquement on criant qu'il ne veut pas se laisser faire. Il faut de longs et vigoureux efforts pour venir à bout de sa résistance et lui faire endosser la tunique.

L'heure est venue de conduire les condamnés à l'échafaud. La garde civile et la cavalerie font reculer la foule.

Les prisonniers apparaissent escortés par des gendarmes et sont conduits à l'échafaud dans l'ordre suivant : Busiqui, Lamela, Zarzuela et Lebrijano. Busiqui et Lamela sont deux jeunes gens de vingt-cinq ans, le premier extraordinairement petit, mais vigoureux; Lamela, celui qui a montré depuis le jugement de la cour martiale le courage le plus farouche, aurait été pris le matin, à cinq heures, d'une faiblesse. Busiqui, en montant les degrés de l'échafaud, a dit : Adieu mes enfants. Zarzuela, vrai type de l'Espagnol, coureur de posadas et joueur de couteau, se tourne vers la foule et prononce ces mots : Fils de Xérès, martyrs du travail... , mais le bourreau l'arrête. Le plus âgé dos quatre, Lebrijano, d'une maigreur extrême, s'écrie : Je suis innocent! Le bourreau do Grenade et ses aides s'emparent de Busiqui et de Lebrijano ; celui de Madrid prend Lamela, celui de Séville, Zarzuela. Avec un terrible ensemble, ils font asseoir les condamnés et les lient au poteau. En même temps le cou des quatre condamnés est saisi dans l'anneau de fer, les quatre bourreaux font mouvoir les leviers qui font mouvoir eux-mêmes la vis de strangulation , en même temps, ils font tomber sur la tête des malheureux le capuchon noir qui doit cacher aux spectateurs les hideuses convulsions de leurs traits et qui indique que justice est faite. Et sur la charrette qui attend, les moines de la Charité emportent peu d'instants après les quatre cadavres qu'ils vont mettre en terre dans le coin du cimetière réservé aux suppliciés.
http://collections.bm-lyon.fr/PER00179228
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_nobody_
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Re: Duda sobre La Mano Negra

Mensaje por _nobody_ » 19 Nov 2013, 09:25

En Jerez en 1892 se había producido una fuerte huelga general en la que unas 500 personas (campesinos) tomaron la ciudad durante varios días. Cuando entró la Guardia Civil, a tiros, detuvo a varios cabecillas, y fueron ejecutados 4 en la plaza pública. Estos 4 muertos dieron origen a varios atentados en Barcelona entrándose en una espiral de violencia que acaba en las torturas de Montjuïc, y posteriormente en el ajusticiamiento de Cánovas del Castillo.

Por Jerez estuvo Malatesta haciendo conferencias y mítines un tiempo antes (no recuerdo si fue mucho tiempo antes o no, pero creo que las fechas coincidían). Según algunas biografías fue instigador o catalizador de los hechos, pero según otras parece ser que la situación era tan desesperada que esta huelga podría haber pasado en cualquier momento.
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Grek
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Re: Duda sobre La Mano Negra

Mensaje por Grek » 19 Nov 2013, 11:20

Muchísimas gracias a los dos. ¡Menuda rapidez! :D

Confundí el 8 con el 9, es que en la imagen no se veía nada pero en el enlace que aportas, Plaza_Olmedo, se puede hacer zoom hasta apreciarlo perfectamente. Gracias _nobody_ a ti también.
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