Crean marca de pan de circuito corto

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Jove Obrer
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Crean marca de pan de circuito corto

Mensaje por Jove Obrer » 29 Abr 2013, 17:55

Con el apoyo de la Cámara Agraria alternativa de Euskal Herria, crean en el país vasco francés una red de distribución de pan elaborado y cultivado localmente.
http://www.lejpb.com/paperezkoa/2013042 ... boulangers
À partir d’aujourd’hui, il sera possible d’acheter chez 21 artisans boulangers du Pays Basque un pain 100 % local. Herriko, c’est son nom, est en effet fabriqué par des boulangers locaux à partir d’un blé ayant poussé au Pays Basque et transformé tout aussi localement.

Herriko se présentera sous diverses formes, de la baguette au pain classique en passant par les petits pains individuels pour la restauration. Il y aura aussi un “gros” modèle de 1,5 kg minimum destiné à la vente au poids. Il ne sera pas uniforme pour autant puisque fabriqué par des artisans boulangers. “Et chaque artisan a sa façon de travailler”, explique François Devant, président de la fédération départementale de la boulangerie.
Herriko n’a pas un goût particulier, le but de la création de la filière étant surtout de créer un circuit court qui apporte une plus-value sur le territoire et des engagements de qualité et de traçabilité au consommateur.

Celui-ci devra faire un léger effort financier : Herriko sera en effet un peu plus cher. Un prix qui s’explique par des contraintes techniques, notamment de stockage. Mais aussi parce que le cahier des charges des agriculteurs élaboré avec les conseils d’Euskal Herriko Laborantza Ganbara (EHLG) est résolument tourné vers une “agriculture raisonnée”, selon Félix Noblia, l’un des agriculteurs engagés dans la démarche. Un cahier des charges qui recherche plus le respect de l’environnement que la rentabilité. L’agriculteur explique aussi que le développement de la culture du blé est plus écologique. “Contrairement au maïs qui est une culture d’été, le blé est une culture d’automne et d’hiver. Il bénéficie donc des pluies et n’a pas besoin d’être irrigué comme le maïs.”

Les boulangers aussi se sont dotés d’un cahier des charges contraignant dans le but d’offrir de la qualité au consommateur. Limitation de la teneur en sel, cuisson uniquement dans un four à sole, interdiction de vendre à des intermédiaires et contrôles de la traçabilité sont inclus dans ce cahier.

Au départ de l’idée, il y a les minotiers, ceux qui transforment le blé en farine et qui sont donc le trait d’union entre agriculteurs et boulangers. Une idée qui trottait dans la tête de Nicole Auroy, responsable de la minoterie d’Arquy/Établissements Larroulet à Ustaritz. C’est au sein du cluster Uztartu, créé par la chambre de commerce et d’industrie, qu’elle a pu éclore. Une autre minoterie, Etché Moulins de Soule, une vingtaine d’artisans boulangers et leur fédération départementale et des agriculteurs ont participé à la démarche. Ces derniers ont été accompagnés par EHLG car il a fallu réapprendre à faire du blé panifiable, une production qui avait été abandonnée au Pays Basque depuis quelques décennies.

Le tout a demandé trois ans de préparation et de réunions où agriculteurs et boulangers ont appris à mieux se connaître et à abandonner leurs préjugés, d’après François Devant.

Tous attendent de voir maintenant la réaction des consommateurs pour savoir si l’aventure peut se poursuivre. Si tel était le cas, d’autres professionnels devraient entrer dans la démarche avec déjà en ligne de mire la fabrication de gâteaux basques, mais aussi de viennoiseries, produits avec de la farine 100 % locale.
La liste des boulangers est disponible sur http://www.herriko.fr.
“Si lo real es móvil, que nuestro pensamiento sea también móvil y que sea el pensamiento de ese movimiento. Si lo real es contradictorio, que nuestro pensamiento sea pensamiento consciente de la contradicción.”

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